Quête

« Je cherche les notes qui s'aiment »

Moi aussi Mozart, moi aussi...


À ce jour quelqu'un les a-t-il trouvées, ces notes  chaleureuses, ces notes emplies d'amour ?


Il est tant de mystères que la vie nous réserve. Tant de choses à construire, tant de choses à comprendre.

Mais n'est-ce pas là la faiblesse de l'homme, cette curiosité exacerbée qui le pousse au savoir ?

Le Pourquoi est une science intarissable, et le Comment lui fait la course. Ces deux questions joutent ensemble dans les méandres de l'esprit, jusqu'à en atteindre la limite. Un horizon lointain et recherché de tous. Certains ont cru un jour s'approcher de son bord, et contempler le fond de ce gouffre infini, mais d'autres par la suite les en ont éloigné, et c'est ainsi que l'homme avance sans s'arrêter.

Pourquoi poser une question si elle n'appelle pas de réponse ? Parce que nous sommes ainsi faits.
Et peut-être ainsi seront nous défaits. À trop vouloir comprendre, c'est une toile que l'on tisse, pour s'emprisonner soi-même dans la détresse du trop-plein de savoir: quand on sait on a peur. Quand on ne connaît pas on redoute. Ces deux situations sont uniques.

Nous sommes destinés à vivre dans le doute ou dans la crainte.

Mais l'ignorance dans tout ça ? N'est-elle que feinte, qu'illusion ? L'ignorance n'est que ce que l'on veut croire, ou ne pas croire. Ignorer ce n'est pas ne pas savoir. Ignorer c'est ne pas vouloir.

Je t'ignore parce que je te sais mauvais, pas parce que je ne te connais pas.
 

Les notes qui s'aiment se trouvent-elles au bout de cette longue et périlleuse ascension de l'échelle du savoir. Ou ne sont-elles que l'illusion des sens ?